Nb. de pages |
12 |
Année d'édition | 1987 |
Langue(s) | Néerlandais ( Belgique ), Français, Anglais, Allemand |
Format | 44.2 x 62.1 x 0.75 cm |
Publié par la Sabena, ce calendrier ( français, néerlandais, allemand et anglais ), de l'année 1987, est illustré avec de sublimes photographies mettant en lumière des fleuves, ainsi que des lieux dans le monde proches d'un point d'eau ( fleuve, rivière, lac ).
Voici, selon chaque mois de l'année, la liste présentée :
( sources : Wikipédia, www.chenonceau.com, )
À propos de trois des auteurs :
Mirella Rocco ( 14 juillet 1931 ) naît au Kenya, d'un père italien et d'une mère française. Ayant vécu une enfance privilégiée de blancs ( elle considérait, selon ses dires, les Kényans comme des serviteurs, non comme des êtres humains ) sur les rives du lac Naivasha, elle est âgée de 9 ans lorsque son père est arrêté sur ordre des autorités britanniques ( 1940 ), et envoyé en Afrique du Sud. Quatre ans plus tard, il en revient édenté et brisé.
La jeune Mirella est initiée à la photographie par sa mère, artiste sculpteur et ancienne élève d'Auguste Rodin ( 1840 - 1917 ). Conseillant à sa fille d'exploiter les possibilités artistiques de sa photographie, elle lui présente le grand photographe de mode russo - polonais Harry Meerson ( 1910 - 1991 ). Grâce à l'enseignement de ce dernier, Mirella Rocco développe l’aptitude de détecter le bon moment pour immortaliser une image, celui qui permet de fixer l’expression passagère essentielle et le graphisme des situations. Après un séjour à New York ( État - Unis ) où elle affine sa technique, la jeune photographe est motivée par l’idée de capturer des moments de la vie des tribus d’Afrique orientale, non encore corrompues par l’homme blanc. En fait, elle ne le sait pas encore, mais au - delà de l’aspect esthétique qu’elle recherche dans sa démarche, son travail sera un véritable témoignage sur les six groupes tribaux représentés au Kenya.
Mariée à Lorenzo Ricciardi ( 1930 ) pendant 40 ans ( 1957 - 1997 ), Mirella Ricciardi a eu deux filles ( dont l'aînée est décédée à l'âge de 36 ans ). Aujourd'hui, Mirella Ricciardi réside à Fulham ( Londres ), près du stade de Stamford Bridge ( Chelsea Football Club ). À travers son travail de photographe, elle explore désormais la beauté de la nature et de la lumière.
( sources : www.squal-photographie.com, www.alainelkanninterviews.com, fr.qaz.wiki, Wikipédia )
Michel Drachoussoff ( 1950 ) naît à Kisantu ( ancienne province du Bas - Congo, ancien Congo belge ) de parents russes. Ayant grandi dans un environnement multiculturel, il se passionne, dès son plus jeune âge, pour les voyages et les grands espaces. En 1967, Michel Drachoussoff se lance dans le reportage photographique, lequel lui permet de partir, durant cinq années, à la découverte de différentes parties du monde ( Europe de l'Ouest, Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Bulgarie, Turquie, ouest de l'Iran ).
En 1973, il effectue son premier reportage au Mali, d'où il rapporte des images de la grande sécheresse du Sahel. Sa vie de cinéaste - conférencier l'amène à capturer des instants de vie tout autour de la planète, avec une prédilection pour les pays de la Cordillère des Andes et de l'Afrique sahélienne. Pourtant, si il y a bien une destination qu'il souhaite découvrir, une terre où sont enfoncées ses racines et qu'il ne connait qu'à travers les récits familiaux, c'est la Mère Russie. Tel un un jeune adulte qui recherche ses racines, Michel Drachoussoff y effectue, de 1986 à 1990, plusieurs séjours pour le tournage du film La Russie, des Tsars à nos jours.
Au fur et à mesure de ses voyages, cet amoureux du monde fixe sur la pellicule ( puis sur support numérique ) les récits visuels de ses pérégrinations, allant d'un continent à l'autre. Passionné par l'Histoire, il revient régulièrement sur les grands empires qui ont façonné l’Europe. C’est ainsi qu’il nous emmène à la découverte du Danube, fleuve légendaire, trait d’union historique et culturel entre toutes ces cultures qui ont fait la grandeur, la richesse et le dynamisme de ce que l’on appelle, à tort, " le vieux continent ". En 2013, dans l'optique du film intitulé La Russie éternelle, de Moscou à Saint - Pétersbourg, il y concrétise la promesse, faite à son père et à son grand - père, de retourner sur la terre des origines et d'en ramener un petit peu afin de la répandre sur leurs tombes.
Calme, posé mais jamais rassasié, Michel Drachoussoff continue de vouloir transmettre son amour pour la terre de ses ancêtres, et pour les cultures du monde, à travers ses photographies, ses films, ses enregistrements musicaux et ses conférences. Il parvient, d'une certaine manière, à nous ancrer, tout en nous rendant plus léger que l'air.
( sources : Michel Drachoussoff, www.drachoussoff.com, www.altairconferences.com )
Je tiens à remercier, chaleureusement, Monsieur Michel Drachoussoff pour avoir répondu favorablement à ma demande de rédiger sa ( beaucoup trop ) courte biographie. Sans son accord et sa contribution, ladite biographie n'aurait pas été à la hauteur de ce qu'il a accompli, et continue d'accomplir : ouvrir nos yeux sur la beauté et la réalité du monde.
Mehdi Schneyders.
Dirk Buwalda ( 2 mai 1947 - 2 février 2009 ) voit le jour à Jakarta ( Indonésie ), au sein d'une famille néerlandaise. Au milieu des années 60 ( 1965 selon certaines sources ), il suit des études d'art au sein de la Glasgow School of Art ( Glasgow, Écosse ), puis de la Saint Martin's School of Art ( aujourd'hui Central Saint Martins College of Art and Design, Londres, Angleterre ).
Après une période à New York ( États - Unis ) en tant qu'assistant d'un photographe commercial , il retourne aux Pays - Bas pour travailler, comme photographe indépendant, pour des magazines. En 1972, Dirk Buwalda rejoint Panorama où il apprend à maîtriser un large éventail de genres photographiques : sport, mode, glamour, portraits, reportages sociaux et photographie de voyage. À partir de 1984, il travaille, de nouveau, comme indépendant.
Au cours de sa carrière, Dirk Buwalda a remporté de nombreux prix professionnels. Son œuvre photographique s'étend ainsi bien au - delà des frontières d'Amsterdam ( Hollande - Septentrionale, Pays - Bas ). Le livre d'oeuvres Ver weg om de hoek en est une preuve frappante ( de Verekenen, 2008 ) : " Le matin avec des malades du SIDA en phase terminale à Amsterdam ; l'après - midi avec des ballerines transpirantes à La Haye ; puis en voyage, en Namibie, à la recherche de rhinocéros noirs ".
Dirk Buwalda décède des suites d'une longue maladie débilitante à Edam ( Hollande - Septentrionale, Pays - Bas ), à l'âge de 61 ans.
( sources : rkd.nl, www.maibeeldbank.nl, www.kunstbus.nl, Wikipédia )