UNE FIGURE DE PROUE

RARE ! Réédition de l’ouvrage paru en 1935

Réédition de l’ouvrage paru en 1935.
Ancien ouvrier d’une usine de bicyclettes puis de l’usine automobile Minerva, Jan Olieslagers se révélera très vite un fin mécanicien. Champion cycliste et motocycliste, le Démon anversois attrapa très vite le virus aérien. Propriétaire d’un Blériot, il côtoie tous les précurseurs français du début de l’aviation. Au cours de la seconde quinzaine de l’Aviation de Champagne en 1910, il bat le record du monde de distance en circuit fermé, début de plusieurs records inscrits dans l’Histoire de l’Aviation.

L'auteur

Engagé au 1er régiment des Grenadiers au mois d'août 1914, Willy Coppens passa dans le corps d'Aviation militaire en septembre 1915, obtint son premier brevet de pilote en Angleterre le 9 décembre 1915, ensuite, le 1er juillet 1916, le brevet militaire à l'école militaire belge d’Estampes. Lorsque vint son tour d'envol au front, en janvier 1917, un avion y étant enfin disponible, il fut envoyé à la 6ème escadrille d'observation, puis à la 4ème. Ce n'est que le 15 juillet 1917 qu'il obtint, par faveur, de passer à la 1ère escadrille de chasse, où il connut Jan Olieslagers. Il y remporta 37 victoires aériennes officielles, mais fut grièvement blessé le 14 octobre 1918, par une balle incendiaire de la défense ennemie. Amputé d'une jambe, il passa huit mois de clinique avant de retrouver la santé. Le 19 juillet 1919, le roi Albert lui remit l'étendard de l'Aviation. Déjà, malgré l'interdiction de ses chefs, Willy Coppens, pilotant un avion, avait prouvé que, malgré son handicap, il était encore capable de voler, ce qu'il fit jusqu'en 1940. De 1919 à 1935, il fut successivement attaché de l'Air près nos Ambassades à Londres, Paris et Rome, en profitant pour effectuer de nombreux vols en Angleterre, en France, en Italie, au Maroc, en Algérie, Tunisie, Égypte et Mésopotamie. Il publia plusieurs livres, dont ses Mémoires de la guerre 14-18, qui furent traduits, étant publiés à Londres et à New York.